Entreprises

Alstom: Bouygues fait de la résistance

L’horizon semblait se dégager sur le dossier Alstom. Vendredi, l’Élysée annonçait avoir choisi la candidature de General Electric, accompagnée d'un rachat par l'État des 20 % du capital d’Alstom détenus par Bouygues. Sauf que ce dernier exige 35 euros par action, alors que le gouvernement lui en propose 28. Bouygues va-t-il faire capoter l’accord qui permet à Alstom d’échapper au démantèlement ?

Martine Orange

Tout paraissait aller sans anicroche. Vendredi 20 juin, après une énième réunion à l’Élysée, le gouvernement annonçait sa préférence pour la solution proposée par General Electric (GE). « Alstom, aujourd'hui, serait sans conditions dans les mains de General Electric depuis des mois si nous n'étions pas intervenus », se félicitait le premier ministre, Manuel Valls, au moment de l’annonce, insistant sur le rôle essentiel joué par le ministre de l’économie, Arnaud Montebourg, dans ce dossier.

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