Économie et social Analyse

Les agents de sûreté des aéroports, au-delà des clichés

Montrés du doigt par le gouvernement, érigés en preneurs d'otages par les ministres, les 10.000 agents de sûreté aéroportuaire sont pourtant loin d'être des privilégiés, et leurs conditions de travail empirent. Les syndicats dénoncent l'hypocrisie de l'Etat, qui a sous-traité l'activité au privé en 1996.

Mathieu Magnaudeix

La tension est encore montée d'un cran mercredi, au sixième jour de la grève des agents de sûreté des aéroports, qui assurent le contrôle des passagers et des bagages à Paris et en province. Très suivi à Roissy, le mouvement concerne dans des proportions variées les aéroports de Lyon, d'Orly, de Mulhouse ou de Nice. Il a entraîné quelques annulations de vol ces derniers jours, mais surtout des retards.

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