L’épargne supplémentaire accumulée pendant la crise sanitaire pourrait s’élever à 200 milliards d’euros. Elle devient un enjeu pour la reprise et l’on ne coupera pas à la nécessité d’une taxation, à condition de bien la cibler.
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MalgréMalgré tous les satisfecit de l’exécutif, l’économie française reste en sous-régime permanent. Le dernier point de conjoncture de la Banque de France le 6 février estimait ainsi la perte de PIB sur le mois de janvier à 5 % par rapport au niveau prépandémique. L’Insee l’évaluait, de son côté, à 4 %. Cette perte mensuelle correspond à la chute de 5 % du PIB du dernier trimestre 2020 sur un an. Certes, on peut se réjouir d’être fort loin du gouffre du premier confinement. C’est ce que font le gouvernement et la plupart des économistes. Mais cela relève largement de la méthode Coué. Si, en période « normale », on annonçait un recul annuel de 5 % du PIB, on parlerait de catastrophe.