Renforcement des dispositifs de sécurité au siège du groupe, réunion secrète des administrateurs à l’insu des représentants des salariés, appel des personnels à la mobilisation : dans la guerre de sécession qu’il conduit contre le groupe mutualiste, le PDG d’Arkéa, la branche bretonne de la banque, prépare une nouvelle offensive.
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LeLe Crédit mutuel Arkéa, qui regroupe les fédérations de Bretagne, du Sud-Ouest et du Massif central du groupe bancaire, est décidément un étrange établissement. Au lieu de faire parler de lui pour les activités économiques et financières qui sont supposément sa raison d’être, il alimente depuis de longs mois une chronique différente. Son PDG, Jean-Pierre Denis, est tout entier habité par la bataille ubuesque de sécession qu’il conduit contre la Confédération nationale du Crédit mutuel (CNCM), qui est l’organe de supervision du groupe. Et l’établissement qu’il dirige ne semble vivre qu’au rythme des appels à la mobilisation qu’il lance en direction des personnels, comme si d’obscures forces ennemies s’étaient coalisées pour attaquer la banque et si celle-ci devait se préparer à un assaut imminent.