En interdisant aux banques tout versement de dividendes et rachat d’actions jusqu’au début de 2021, la Banque centrale européenne souligne l’ampleur du choc économique provoqué par la pandémie. Des risques que les banques européennes, préoccupées par leurs profits, ont du mal à inscrire dans leurs comptes.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
D’uneD’une certaine façon, la Banque centrale européenne vient d’enterrer les derniers espoirs d’une reprise économique rapide. En demandant, le 28 juillet, aux banques de ne verser aucun dividende d’ici à janvier 2021, de renoncer à tout rachat d’actions et de se montrer très mesurées pour le versement des bonus, l’institution monétaire souligne combien tous les scénarios de reprise en V, en W, en U bâtis au début du confinement, combien tous les rêves d’un retour à la normale en quelques semaines étaient utopiques.