Mercredi 29 avril a été une belle journée pour le président de BNP Paribas. Coup sur coup, Michel Pébereau, conseiller très écouté de l'Elysée, a appris la démission de Daniel Bouton, son rival de toujours, de la Société générale et l'approbation des actionnaires belges et hollandais de Fortis. Après sept mois de tractations, la banque belge est désormais à portée de main de la banque française.
MercrediMercredi 29 avril. Belle journée pour Michel Pébereau. En quelques heures, le président de BNP Paribas apprend la démission de Daniel Bouton, son rival de toujours, de la Société générale, et il voit sa banque, BNP Paribas, réussir après sept mois d'efforts à mettre la main sur la banque belge Fortis. Désormais, plus aucun obstacle ne semble se lever devant le président de BNP Paribas. Conseiller très écouté de l'Elysée, au point de concevoir en grande partie le plan de sauvetage des banques françaises, il renforce son statut d'homme fort du monde bancaire français, de parrain de la Place de Paris. Celui qui donne la règle et diligente les mesures.
