La tension monte entre inspecteurs du travail et agriculteurs
Les inspecteurs du travail des Côtes-d'Armor sont furieux: après le sabotage d'une de leurs voitures de service, à l'issue d'une visite chez un maraîcher, le parquet a classé l'affaire. Le premier ministre demande de ralentir le rythme des contrôles sur les exploitations agricoles.
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Fin janvier, deux inspecteurs du travail montent dans leur voiture de service, à l’issue d’un contrôle chez un producteur de tomates des Côtes-d’Armor, en Bretagne. Quelques minutes plus tard, un bruit suspect se fait entendre dans l’habitacle. Un automobiliste leur fait signe de s’arrêter. Trois écrous manquent à leur roue arrière et le quatrième est à moitié dévissé. Pour les deux inspecteurs, l’origine de ce sabotage est claire, il ne peut s’agir que du propriétaire des lieux qu’ils viennent de quitter. « Nous avons fait les 90 km aller sans problème, et les collègues qui avaient utilisé la voiture la veille n’ont rien remarqué non plus, raconte François Florenty, inspecteur du travail et militant à Sud Travail. Quand nous sommes arrivés sur place, l’exploitant s’est absenté une vingtaine de minutes, nous laissant seuls avec sa femme. La suite s’est déroulée dans une ambiance très tendue, ponctuée de remarques narquoises. »
Désastre économique, humanitaire, droits humains attaqués… Un an après avoir rebasculé dans les mains des talibans, l’Afghanistan n’en finit pas de sombrer. Pour la minorité LGBT+, le retour des fondamentalistes islamistes est dévastateur.
Mediapart a sillonné la vallée de la Valdaine et ses environs dans la Drôme, à la rencontre d’agriculteurs qui souffrent des canicules à répétition. Des pans de récoltes grillées, des chèvres qui produisent moins de lait, des tâches nouvelles qui s’accumulent : paroles de travailleurs lessivés, et inquiets pour les années à venir.
Il y a un an, le critique de théâtre Jean-Pierre Thibaudat confirmait dans un billet de blog de Mediapart avoir été le destinataire de textes disparus de l’écrivain antisémite Louis-Ferdinand Céline. Aujourd’hui, toujours dans le Club de Mediapart, il revient sur cette histoire et le secret qui l’entourait encore. « Le temps est venu de dévoiler les choses pour permettre un apaisement général », estime-t-il, révélant que les documents lui avaient été remis par la famille du résistant Yvon Morandat, qui les avait conservés.
En renvoyant systématiquement la Nupes à « l’extrême gauche », la Macronie continue de banaliser l’extrême droite qui, présente en force à l’Assemblée nationale, se félicite d’avoir autant de ventriloques.
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