Les chefs d'Etat et de gouvernements européens ont abouti, lundi soir, à un nouveau traité sur la conduite de la zone euro. Ce « pacte budgétaire », écrit sous la dictée de la chancelière allemande, est bien plus contraignant que le traité de Maastricht. Rigueur et coercition en sont les maîtres mots.
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AA la fin de sa conférence de presse éclair, lundi soir à Bruxelles, Nicolas Sarkozy a reconnu sa déception : il ne parviendra pas à faire ratifier en France, avant l'élection présidentielle d'avril, le « pacte budgétaire » que les chefs d'Etat européens viennent de finaliser. Les délais sont trop serrés, a estimé le président. « Cela ne me semble pas raisonnable. Ce n'est pas une finesse politique ou une argutie politique, c'est tout simplement que le Parlement, en pleine campagne, ne sera pas réuni », a-t-il expliqué. Avant de préciser que le texte, bien sûr, finirait bien par être adopté un jour en France... (l'intégralité de sa conférence de presse est ici).