Un ancien dirigeant du groupe pétrolier américain Mobil Oil explique son opposition radicale aux forages de gaz et d'huile de schiste. Il pointe les pollutions massives, l'impact important sur le climat, les ressources limitées et appelle à sortir des énergies fossiles.
En pleine bataille européenne autour des gaz de schiste, sortie en salle de Holy Field Holy War, film calme et majestueux de Lech Kowalski sur la résistance des paysans polonais de Zurawlow contre le projet de forage de la multinationale Chevron. Récit et extraits vidéo du film.
La société Gazonor, propriété d’une filiale du Belge Albert Frère, veut forer le gaz de couche de l’ancien bassin minier du Nord-Pas-de-Calais. Officiellement, elle exclut le recours à la fracturation hydraulique. Dans les faits, c’est plus compliqué.
Le Conseil constitutionnel a validé la loi interdisant la fracturation hydraulique. Pour autant, cette décision n’apporte pas la reconnaissance institutionnelle attendue au principe de précaution.
Un rapport parlementaire plaide pour l’exploitation des gaz et du pétrole de schiste en France, et réclame le recours au gaz de houille. Malheureusement pour ses auteurs, le socialiste Christian Bataille et l’UMP Jean-Claude Lenoir, leur étude est truffée d’approximations.
Pour le lobby des grandes entreprises, le changement climatique est une cause importante... mais moins que la compétitivité de l’industrie. Plus le débat sur la transition énergétique avance, plus les divergences éclatent au grand jour.
Un documentaire de Lech Kowalski, ce mardi soir sur Arte, décrit les luttes de petits paysans polonais contre l'exploitation de gaz de schiste par le géant américain Chevron. Le film montre surtout l'opacité qu'organise cette industrie menée par des groupes internationaux surpuissants par rapport à des élus locaux dépassés.
Sortie ce mercredi 17 avril de Promised Land, nouveau film de Gus Van Sant. Un projet de commande, Matt Damon, le gaz de schiste : ou comment reconsidérer ce que nous croyons savoir des rapports entre politique, spectacle et cinéma.
Le gaz de schiste est censé représenter le nouveau Graal américain d’une énergie pas chère et abondante et de l'indépendance nationale. Du coup, républicains et démocrates sont d'accord pour forer en tout sens le sous-sol des États-Unis. Pourtant, les promesses de ces dernières années sonnent creux. Reportage à « Energy Alley », Colorado.
Officiellement, la porte est fermée aux gaz de schiste. En réalité, des permis de forage initialement demandés pour rechercher des hydrocarbures non conventionnels (gaz et huile de schiste, gaz de houille, schismes bitumineux) sont toujours valides. Dans le bassin d’Alès, des recherches sont sur le point de débuter, malgré l'opposition des maires.
Loin des lobbies industriels français réticents à l’idée de transition énergétique, le physicien américain Amory Lovins, à la tête d’un influent think tank, assure que la conversion écologique de l’économie est bonne pour les affaires. Et renforce la démocratie.
Visée par une question prioritaire de constitutionnalité, la loi interdisant la fracturation hydraulique risque la censure par le Conseil constitutionnel. Une association d’opposants aux gaz de schiste veut attaquer la procédure mais peine à trouver le soutien des collectivités locales.
Vingt ans après le sommet de la Terre historique de Rio, la nouvelle réunion de l’ONU sur le développement durable s’ouvre dans le pire contexte imaginable : extraction d’hydrocarbures en hausse, consommation d’énergies en plein boom, pics d’émissions de gaz à effet de serre… en contradiction absolue avec toutes les déclarations de principe et engagements. 2012 est l’année de l'énergie fossile. Et c’est parti pour durer.
Avant de quitter le pouvoir, l’exécutif sortant a signé une série de décrets et arrêtés aux conséquences néfastes pour l’environnement : extension de forages pétroliers, restriction de la responsabilité des entreprises, davantage de chasse, occultation de risques environnementaux…
Malgré des mobilisations d'une ampleur inédite depuis des mois, l'UMP s'est montrée incapable de retenir mercredi soir suffisamment de sénateurs dans l'hémicycle pour que le débat parlementaire suive un cours normal. La discussion de la proposition de loi est reportée.
Directeur de la publication : Edwy Plenel
Direction éditoriale : Stéphane Alliès et Carine Fouteau
Le journal MEDIAPART est édité par la Société Editrice de Mediapart (SAS).
Durée de la société : quatre-vingt-dix-neuf ans à compter du 24 octobre 2007.
Actionnaires directs et indirects : Société pour l’Indépendance de Mediapart, Fonds pour une Presse Libre, Association pour le droit de savoir
Rédaction et administration : 127 avenue Ledru-Rollin, 75011 Paris
Courriel : contact@mediapart.fr
Téléphone : + 33 (0) 1 44 68 99 08
Propriétaire, éditeur, imprimeur : Société Editrice de Mediapart
Abonnement : pour toute information, question ou conseil, le service abonnés de Mediapart peut être contacté par courriel à l’adresse : serviceabonnement@mediapart.fr ou par courrier à l'adresse : Service abonnés Mediapart, 11 place Charles de Gaulle 86000 Poitiers. Vous pouvez également adresser vos courriers à Société Editrice de Mediapart, 127 avenue Ledru-Rollin, 75011 Paris.