Le comédien et metteur en scène est mis en examen pour viol et agression sexuelle sur trois jeunes filles. Six ans plus tôt, une première plainte avait été classée sans suite. Mediapart révèle que la police avait mené une enquête à charge contre la plaignante et délibérément ignoré des éléments clés.
Sonnés par la dissolution, les milieux patronaux cherchent à tisser au plus vite des liens avec le parti de Jordan Bardella. Entre « le cauchemar » de l’extrême droite et « le chaos » d’une chambre ingouvernable, ils optent pour le premier, avec l’espoir de tenir la main du RN sur l’économie.
L’entreprise leader de l’alimentation pour chiens et chats, basée dans le Gard et propriété du groupe Mars, est réputée pour son engagement en faveur du bien-être animal. Les salariés, eux, témoignent d’un niveau inquiétant de maltraitance et de souffrance au travail.
Une vingtaine de militants d’extrême droite montpelliérains accumulent les actes d’intimidation et les agressions violentes. Le 1er juin, ils s’en sont pris à une jeune femme trans avant de passer à tabac un syndicaliste. Une tension montée crescendo depuis plusieurs mois.
Une cinquantaine de militants d’extrême droite ont effectué une descente, vendredi 14 juin, après une manifestation contre le RN. Ce n’est pas la première fois que ces démonstrations de force ciblent des militants de gauche ou des lieux culturels et politiques de la capitale des Gaules.
Louis-Joseph Gannat se présente aux législatives sous l’étiquette LR/RN et le nom de son épouse, Pecher. « Les engagements politiques de mon père et de mes frères me handicapaient », confie-t-il. L’histoire de la famille Gannat, liée aux Le Pen, épouse les évolutions de l’extrême droite française.
Grâce à une niche fiscale sur le fret maritime et à l’optimisation via sa holding, le patron de CMA CGM, Rodolphe Saadé, ne paie quasiment pas d’impôts, alors que sa fortune a septuplé grâce à la crise du covid. La Macronie et le président en personne applaudissent.
Plongée dans la machine à désinformer du Kremlin, qui diffuse ces messages visant, selon les services secrets français, « à amplifier les dissensions et les fractures internes à la société française » et à influencer dans un sens qui lui soit favorable la vie politique française.
Avec ses plus de 150 000 abonnés, le youtubeur est devenu l’un des porte-parole de la droite identitaire sur Internet. Passé par Sciences Po Lille, il y a laissé un mauvais souvenir. Lui réfute toutes les accusations portées par ses anciens camarades de promo.
Mediapart a obtenu un document confidentiel faisant état de la découverte de milliers de mauvais branchements de bâtiments qui rejettent leurs eaux usées dans la Seine. Les questions s’accumulent à quelques semaines du début des JO. Les données que vient de communiquer la mairie ne permettent pas la baignade.
Rueil-Malmaison, situé à côté d’une station d’épuration, n’était pas un lieu de baignade identifié par les études officielles. Mais son maire Patrick Ollier, également président de la Métropole du Grand Paris, ne veut rien entendre : « Je n’y peux rien, moi, qu’on soit au mauvais endroit. »
De riches récipiendaires de la Légion d’honneur sont soupçonnés d’avoir profité de largesses de l’institution. Alertée, la présidence de la République n’a pas voulu faire de vagues.
Face aux accusations de torture qui se multiplient, Israël a annoncé avoir commencé le transfert de détenus du camp militaire de Sde Teiman vers d’autres lieux de détention. Enquête sur une geôle d’exception, où plusieurs dizaines de personnes ont perdu la vie.
Volonté de massacrer des migrants à l’arme lourde et racisme primaire : Mediapart a pris connaissance de la correspondance de l’ancien directeur de la sécurité de la multinationale du ciment, un ancien militaire qui a été candidat du Front national à des élections locales.
Dans un rapport à paraître et que Mediapart a pu consulter, le Contrôleur général des lieux de privation de liberté (CGLPL) tire la sonnette d’alarme sur les conditions de détention dans cette prison, et déclenche une « procédure d’urgence ».
Sept anciennes collaboratrices de Bruno Barde, directeur de trois festivals de cinéma et d’une agence de relation de presse, l’accusent de harcèlement et d’agressions sexuelles, et d’humiliations. Il conteste « fermement » mais s’excuse en invoquant un comportement « latin et malencontreux ».