Le mastodonte du secteur associatif a remporté deux appels à projets pour créer une plateforme numérique basique. Entre 2018 et 2020, elle a obtenu plus d’un million d’euros en tout, en partie auprès du département de la Moselle, qui ne profite pourtant pas de cette onéreuse innovation.
À la suite des révélations de Mediapart et de l’EIC, les justices française et suisse ont ouvert des enquêtes contre l’agence genevoise Alp Services et son patron Mario Brero, qui ont mené en Europe des opérations de renseignement, de fichage et de déstabilisation pour le compte des Émirats arabes unis.
Visée par des collages l’accusant de protéger des agresseurs, l’École nationale d’administration pénitentiaire déploie beaucoup d’énergie pour faire taire les accusations. Les victimes, elles, regrettent de n’être pas assez protégées. Voire d’être soupçonnées.
Dans cette commune rurale, le projet de construction d’une mosquée a suscité une contestation locale et une polémique médiatique intense. Au cœur du maelström, un riverain au profil très politique. Témoignages et documents à l’appui, Mediapart raconte les dessous d’une affaire qui a passionné les médias d’extrême droite.
En mars 2023, une syndicaliste des Caisses d’épargne a dénoncé une agression de la part d’un camarade. Celui-ci, qui dément, n’a pas été exclu. Son accusatrice a ensuite été écartée après un conflit interne sur un autre sujet. Solidaires devrait créer cet été une cellule spécialisée.
La justice soupçonne le général Benoît Puga, en poste sous Nicolas Sarkozy et François Hollande, de s’être compromis avec un richissime sénateur de droite. Ce dernier a bénéficié de nombreuses décorations pour ses proches quand le militaire dirigeait la Légion d’honneur.
Moustapha, un Guinéen souffrant de troubles psychiatriques, a été arrêté par la police après un signalement de l’établissement lyonnais Saint-Jean-de-Dieu. Proches et soutiens y voient une forme de « délation » qui s’inscrit dans le contexte politique actuel.
Depuis trente ans, l’ancien secrétaire général de l’Élysée multiplie les actions en justice mais aussi les interventions médiatiques dès lors qu’il est mis en cause dans la gestion du dossier rwandais en 1994. Et n’hésite pas à lancer de fausses accusations contre des journalistes.
Le présentateur de CNews s’est fait une spécialité de jeter en pâture dans ses émissions des personnes qu’il accuse de vouloir censurer les voix de droite, déclenchant contre elles des torrents de menaces de morts et d’insultes. Il sera jugé en juin pour diffamation.
Devant les juges d’instruction, l’ancien adjoint Samy Kéfi-Jérôme, qui avait caché une caméra pour piéger un de ses collègues dans une chambre d’hôtel, a présenté Gaël Perdriau comme l’un des « commanditaires » de l’opération. Le maire est lâché de toutes parts, tandis que se profile la fin des investigations.
Trente ans après, l’événement ayant déclenché le génocide des Tutsis, qui a fait près d’un million de morts en 1994, demeure un mystère. Mediapart, qui a réuni des centaines de documents et interrogé les plus hauts responsables militaires français de l’époque, rouvre le dossier.
Une magistrate proche d’Éric Dupond-Moretti, soupçonnée de s’être compromise avec la mafia corse et d’avoir détourné plus de 100 000 euros d’argent public, a été placée en détention provisoire, dans la nuit de vendredi à samedi, après sa mise en examen pour une dizaine de délits. Du jamais-vu.
Les avoirs de celui qui est présenté comme le « financier du génocide » des Tutsis, Félicien Kabuga, ont été gelés en attendant un procès qui n’aura finalement jamais lieu pour des raisons médicales. Que va devenir cet argent qui serait si précieux aux rescapés ?
Selon une enquête de notre partenaire Mediacités et de France 3 Rhône-Alpes, le géant japonais de la chimie a rejeté dans l’air des concentrations de PFAS jusqu’à 1 800 fois supérieures à la réglementation.
Alors que la ministre déléguée à l’enfance a annoncé mercredi une « nouvelle gouvernance » pour la commission indépendante sur l’inceste, des documents récoltés par Mediapart mettent au jour l’inconsistance des mesures prétendument mises en œuvre à la suite du rapport remis en novembre 2023.
Des documents internes obtenus par Mediapart montrent le décalage entre les faits vérifiés par les journalistes de la chaîne et les commentaires tenus en plateau. Ils prouvent que les animateurs ont parfaitement conscience des fausses informations qu’ils disent ou laissent dire à l’antenne.