Des documents internes obtenus par Mediapart montrent le décalage entre les faits vérifiés par les journalistes de la chaîne et les commentaires tenus en plateau. Ils prouvent que les animateurs ont parfaitement conscience des fausses informations qu’ils disent ou laissent dire à l’antenne.
De nombreux documents internes obtenus par Mediapart montrent comment la chaîne fait l’impasse sur les règles déontologiques élémentaires pour stigmatiser musulmans et étrangers, épargner coûte que coûte la police et criminaliser les mouvements sociaux.
La juge Hélène Gerhards, au cœur d’une enquête sur des soupçons d’infiltration de la mafia corse et de possibles détournements de fonds publics, a été placée en garde à vue. Une affaire explosive au vu de ses liens anciens avec l’actuel ministre de la justice, découverts par Mediapart.
Avant même d’avoir été publiée, une enquête de Mediapart sur le CV caché du conseiller « discours et opinion » de la porte-parole du gouvernement a provoqué sa démission. Alexis Bétemps fut, il y a quelques années encore, le relais de l’extrême droite sur les réseaux sociaux. Il dit avoir évolué, tout en refusant l’étiquette de « repenti ».
Selon ses dirigeants, CNews serait une chaîne d’info comme les autres. En réalité, la télé du groupe Canal+ centre désormais ses débats sur ses obsessions sécuritaires et identitaires. De nombreux journalistes racontent à Mediapart sa dérive depuis sa reprise en main par Vincent Bolloré, en 2015.
Sept femmes témoignent dans Mediapart avoir été agressées et harcelées sexuellement en marge de concerts du célèbre compositeur français, César 2018 de la meilleure musique. L’artiste reconnaît de la « drague lourde, à l’ancienne » mais conteste toute « agression ».
Outre le DJ Arnaud Rebotini, mis en cause par sept femmes, l’influente agence d’artistes a géré les carrières des groupes de musiques électroniques Gargäntua et Salut c’est cool, dont des membres font face à des accusations de violences sexuelles.
Le prince Albert II se retrouve confronté à la plus grande crise interne que sa cité-État ait eu à affronter depuis bien longtemps sur fond de corruption endémique et d’une guerre de clans sans merci. Nos révélations.
Des milliers de Gazaouis auraient rejoint l’Égypte grâce à une agence de voyages basée au Caire, aux mains d’un businessman qui réclame par personne au moins 5 000 dollars pour l’obtention d’une autorisation de sortie, avec la complaisance des autorités égyptiennes.
Le 31 mars, les franchises médicales augmentent. Toujours dans le but de faire des économies, Bruno Le Maire a également annoncé une réforme des affections de longue durée. Celle-ci va peser sur les plus malades, les personnes handicapées et les plus modestes.
La guerre, qui oppose deux généraux et leurs armées respectives, va entrer dans sa deuxième année. La région occidentale du pays a été particulièrement dévastée. Une enquête partagée avec Mediapart et l’EIC démontre que la politique de la terre brûlée y est mise en œuvre.
Numéro 2 de la Caisse, Olivier Sichel a démissionné le 1er janvier de la fonction publique et a été réembauché le même jour sous un contrat de droit privé, avec des avantages complémentaires. Le comité exécutif de la CDC n’est plus composé en majorité de fonctionnaires.
Tandis que le gouvernement a donné son feu vert, fin 2023, à l’évacuation des familles de ressortissants français à Gaza, l’opération a été en partie bloquée au niveau du ministère de l’intérieur, selon des informations de Mediapart. Des dizaines de personnes, souvent âgées, attendent.
Jean-Félix Acquaviva, député nationaliste corse et cousin de Gilles Simeoni, président du conseil exécutif de la collectivité de Corse, a été condamné pour favoritisme, le 30 novembre 2022. Ni vu ni connu grâce à une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité.
La société marseillaise Eurolinks, fabricant de maillons pour armes automatiques, a expédié au moins 800 kg de ces composants fin octobre vers Tel-Aviv, d’après l’enquête menée par Marsactu et Disclose. Des armes comprenant ces composants ont pu être utilisées à Gaza contre des civils.
Depuis 2009, un gynécologue à Arras et un psychiatre au Mans sont mis en cause pour « viols » par de nombreuses femmes. Malgré leur mise en examen, la justice traîne et l’Ordre rechigne à prononcer des radiations définitives.