Chez Orange, le silence sur la radioactivité provoque des cancers
Depuis plusieurs dizaines d’années, une vague de cancers liée aux expositions à la radioactivité touche des salariés des télécoms. La direction a tu les risques. Pour que ces victimes et leurs familles soient indemnisées à la hauteur de ces silences et des négligences, un ingénieur et d’autres témoins racontent à Mediapart l’ampleur de ce scandale sanitaire, dont on ne connaît pas encore toutes les conséquences.
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Depuis 50 ans, des dizaines de milliers de salariés des télécoms et leurs sous-traitants qui travaillent sur les lignes téléphoniques manipulent sans le savoir des parasurtenseurs radioactifs, bien que leur direction ait été alertée des risques encourus. Des syndicalistes, des victimes et des médecins ont fini par mettre au jour ce scandale sanitaire, rendu public par la revue Santé et Travail en 2013, et sur lequel Mediapart a recueilli de nouveaux témoignages. Un ancien ingénieur qui a travaillé dans le secteur, Jean-Michel Person, parle ainsi pour la première fois « dans l’espoir que les victimes et les familles obtiennent un jour justice ».
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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