Extrême droite : la semaine de toutes les compromissions
En quelques jours, le parti de Marine le Pen s’est imposé aux postes clés de l’Assemblée nationale, grâce aux votes et aux lâchetés politiques des droites. Une légitimation coupable qui n’augure rien de bon.
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UneUne semaine. Il aura fallu une semaine, pas plus, pour que l’extrême droite s’installe confortablement aux postes clés de l’Assemblée nationale, avec l’appui des droites au pouvoir et d’opposition. Une situation rendue possible par un savant mélange de tractations partisanes, de lâchetés politiques et de comptes d’apothicaire qui a permis au Rassemblement national (RN) d’obtenir, pour la première fois de son histoire, non pas une, mais deux vice-présidences au Palais-Bourbon.