L’hôpital à bout de souffle

La première ministre annonce des solutions immédiates pour sauver les urgences cet été

Élisabeth Borne a retenu toutes les recommandations de la « mission flash » sur les urgences. La population devra passer plus systématiquement par le 15, mais elle n’en fait pas une étape obligatoire avant d’accéder aux urgences. Les médecins de ville et les personnels hospitaliers obtiennent des revalorisations.

Caroline Coq-Chodorge

Le docteur François Braun a rendu, jeudi 30 juin, sa « mission flash » sur les urgences, contenant 41 recommandations. La première ministre Élisabeth Borne a annoncé, vendredi 1er juillet, à l’occasion d’un déplacement au centre hospitalier de Pontoise (Val-d’Oise) que ses 41 recommandations étaient toutes retenues. Elles constituent une « boîte à outils » à disposition de tous les territoires et de tous les professionnels de la santé, a-t-elle indiqué. Elle retient trois axes. Le premier est « que chacun puisse prendre le réflexe du 15 et ne pas venir systématiquement, automatiquement aux urgences ». L’annonce de la première ministre reste cependant floue : la mission Braun recommande que les urgences, comme à Bordeaux et à Grenoble, reçoivent des patient·es préalablement trié·es par le 15 ou un infirmier d’accueil, chargés de renvoyer les cas les moins graves vers les médecins de ville.

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