Les milliardaires qui investissent dans la presse prétendent souvent qu’ils ont contribué à sauver les journaux. Mais le groupe Altice de Patrick Drahi a facturé 1,8 million d’euros de « services » à sa filiale Libération l’an dernier, aggravant ainsi les pertes comptables du journal, déjà très élevées.
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LaLa presse française vit un naufrage historique puisque, les uns après les autres, tous les journaux qui étaient autrefois indépendants sont croqués par des milliardaires, dont la liberté de la presse et le droit de savoir des citoyens sont le cadet des soucis. Pourtant, beaucoup de ces milliardaires prétendent qu’on leur fait trop souvent un mauvais procès et font valoir un argument clé : sans eux, les titres concernés auraient fait faillite.