Marine Calmet: «Le délit d’écocide est un très mauvais signal»
L’annonce, par le gouvernement, de la création d’un « délit d’écocide » ne répond pas à la demande de la Convention citoyenne pour le climat qui parlait de « crime », déplore la juriste Marine Calmet, présidente de l’association Wild Legal.
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Introduire l’écocide dans le droit français ? C’est l’une des 149 propositions issues de la Convention citoyenne pour le climat, dont l’objectif était de trouver les moyens de réduire les émissions de gaz à effet de serre de 40 % d’ici à 2030, dans une logique de justice sociale. Présentée fin juin à Emmanuel Macron, qui s’était engagé à retenir l’ensemble des propositions « sans filtre », elle a depuis été revue par les ministres de la justice et de la transition écologique, Éric Dupond-Moretti et Barbara Pompili. Mais ces derniers ne reprennent pas la notion de « crime » demandée par l’assemblée citoyenne : ils ont annoncé, le 22 novembre, l’introduction d’un « délit d’écocide ».
Mardi 2 août, une majorité d’électeurs de l’État américain du Midwest a rejeté un amendement à la Constitution locale qui aurait permis la restriction, voire l’interdiction, du droit à l’avortement. Il s’agissait du premier test électoral depuis la révocation de l’arrêt « Roe v. Wade » en juin.
À la suite d’une révolte des emprunteurs, le pouvoir a dû réagir pour stabiliser la situation, mais le vrai problème reste son incapacité à construire un nouveau modèle économique.
Le 20 juillet, des milliers de colons israéliens se sont donné rendez-vous aux quatre coins de la Cisjordanie pour y créer dix nouveaux avant-postes en une soirée, espérant influencer la politique du gouvernement. Au grand dam des Palestiniens, qui voient de plus en plus de terres confisquées, et la violence des colons s’intensifier.
Les vagues de chaleur océanique s’intensifient, comme l’alerte la climatologue du Giec Valérie Masson-Delmotte. Elles causent le blanchissement et la dégradation des récifs coralliens, la mortalité de masse d’oiseaux marins, mais aussi des risques pour la santé humaine à cause de la prolifération d’algues toxiques.
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