Comment la brasserie Barbès a ouvert le procès de la gentrification parisienne
Evénement bistrotier pour les uns, ghetto de blancs riches avec vue sur les très pauvres immigrés qui montre l'accélération de la gentrification de la capitale.
EvénementEvénement bistrotier pour les uns, ghetto de blancs riches avec vue sur les très pauvres immigrés qui montre l'accélération de la gentrification de la capitale. La brasserie Barbès, en face du métro éponyme, dans le 18e arrondissiement de Paris, divise depuis qu'elle a ouvert ses portes à quelques mètres des vendeurs de cigarettes à la sauvette et à quelques centaines de mètres du camp de migrants africains installé sous le métro La Chapelle. Ce qui est certain, c'est qu'elle modifie avec son architecture des plus chics et branchées en profondeur la rue, le quartier, l'un des coins les plus peuplés, populaires et pauvres de Paris. En incarnant le capital au XXIe siècle et ses inégalités criantes, elle rappelle combien la gentrification est un processus qui peut être violent. Est-elle en train de payer pour les autres injustement ? Slate se pose la question.