Les urgentistes poursuivent leur mobilisation, qui devrait survivre à l’été. Les 70 millions d’euros promis par la ministre de la santé leur paraissent largement fictifs. Si Paris a gagné des effectifs, les hôpitaux de province n’ont presque rien obtenu.
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Ce sont les CRS qui ont mis fin à la nouvelle manifestation du collectif Inter-Urgences, mardi 2 juillet à Paris, devant le ministère de la santé. Ils ont extrait de la foule les membres du collectif, qui se piquaient avec des seringues d’insuline. Cette hormone est utilisée par les diabétiques pour faire baisser leur glycémie. À forte dose, l’insuline conduit à l’hypoglycémie, et potentiellement au décès. Un peu plus tôt dans l’après-midi, ils s’expliquaient ainsi sur ce geste. « On veut leur dire qu’on n’est pas dupes, que ce qu’ils disent ne sert à rien, dit Orianne Plumet, infirmière à la Pitié-Salpêtrière. C’est plus possible ces morts évitables aux urgences, cette déshumanisation des soins. Pour qu’ils prennent la mesure du problème, on va faire ça sous leurs yeux. »
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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