L’hôpital à bout de souffle Reportage

A Gisors, les milieux médicaux se déchirent sur fond d’austérité budgétaire et de dérèglements

Alors que Météo France met en garde contre un nouvel épisode de canicule, plusieurs établissements hospitaliers doivent composer avec des équipements inadaptés face aux très fortes chaleurs. À Gisors (Eure), les failles du système de santé sont immenses. Le territoire manque de médecins. L’hôpital est en sous-effectif et sa réputation est entachée par une grossière erreur médicale.

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Gisors (Eure), envoyée spéciale.– Le 14 août 2017, Claudine Garin, 83 ans, appelle le Samu de l’Eure vers 18 heures. Son mari Bernard, 83 ans lui aussi, est confus, ses gestes sont désordonnés. La vieille dame comprend tout de suite qu’il est victime d’un accident vasculaire cérébral (AVC). Elle le dit au régulateur du Samu. Trois heures plus tard, à 20 h 55, arrive une ambulance. Elle conduit le vieux monsieur aux urgences de l’hôpital de Gisors, où il est admis à 22 h 10.

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