Violences sexistes et sexuelles

Dans les hôtels du 115, des femmes victimes de chantages sexuels se heurtent à la loi du silence

Sans argent et souvent sans papiers, les femmes mises à l’abri dans les hôtels d’hébergement d’urgence se retrouvent parfois à la merci des propriétaires hôteliers. Leur vulnérabilité empêche nombre d’entre elles de déposer plainte.

Margaux Dzuilka et Névil Gagnepain (Bondy Blog)

Elle le décrit comme un homme de petite taille, au crâne dégarni, qui ne regarde jamais dans les yeux, mais toujours les seins ou les parties intimes. Myriam dit avoir vécu « des moments d’angoisse » avec cet homme. Lorsque, en mars 2017, elle est orientée par le 115 (numéro d’urgence pour les personnes sans abri) dans cet hôtel parisien pour y être hébergée avec ses deux enfants, le propriétaire se montre d’abord « accueillant et souriant ». Mais rapidement, les choses dégénèrent.

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