A Landivisiau, un projet de centrale électrique sous haute tension
Le chantier a commencé fin janvier dans le Finistère. Les opposants s’activent, mais la répression est féroce : gardes à vue, amendes, convocations… et une manifestation finalement transformée samedi en rassemblement statique, à la demande de la préfecture.
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Landivisiau (Finistère), de notre envoyé spécial.– C’est un face-à-face récurrent depuis quelques semaines : côté route, sur le bas-côté, une dizaine de militants sortent les sardines en boîte et les sandwichs, le café et le jus de pomme pour un pique-nique improvisé ; de l’autre côté du fossé, un maître-chien marche de long en large. Entre les deux : une barrière de deux mètres de haut qui encercle le terrain d’une future centrale électrique fonctionnant au gaz. Depuis la fin janvier, les premiers coups de pelleteuse ont résonné sur le vaste terrain retenu pour le projet. Et depuis ce jour, les opposants n’ont de cesse de montrer leur détermination.
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par
Valentine Oberti
et Luc Hermann (Premières lignes)
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— Entretien
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L’affaire Patrick Poivre d’Arvor est symptomatique de la culture de l’impunité et de la tolérance sociale qui a longtemps prévalu, notamment dans les entreprises, concernant les comportements sexuels problématiques. Elle est aussi le reflet du chemin qu’il nous reste à parcourir.
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