L’écrivain et journaliste Feurat Alani a vécu une partie de sa jeunesse à Nanterre, cité Pablo-Picasso. Il y réside toujours, chez sa mère, quand il vient en France. Il était là, mardi 27 juin, quand Nahel a été tué par les policiers, puis les nuits qui ont suivi. Pour Mediapart, il s’interroge dans un texte très personnel : « Faut-il être tué par balle pour être convoqué à la mémoire de l’altérité, des responsables politiques, des médias et même des lambda ? »
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QueQue raconter de cet événement tragique ? Dois-je le raconter ? Depuis ce mardi 27 juin 2023, je me pose la question de cette légitimité. Le temps du deuil, le respect des proches, le ras-le-bol du traitement médiatique sur la question. J’ai tout ressassé dans mon esprit.