Affaire Kohler : le secrétaire général de l’Élysée est mis en examen pour « prise illégale d’intérêts »
Le bras droit d’Emmanuel Macron a été mis en examen pour « prise illégale d’intérêts » et placé sous le statut de témoin assisté pour « trafic d’influence », le 23 septembre dernier, pour avoir caché ses liens familiaux avec le groupe de transport maritime MSC et être intervenu à de multiples reprises en sa faveur. L’Élysée a mis tout en œuvre depuis cinq ans pour enterrer le dossier. En vain.
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C’estC’est le scénario dont Emmanuel Macron ne voulait pas entendre parler. À tous ceux qui le mettaient en garde contre les risques d’ébranlement de son pouvoir au cas où Alexis Kohler serait poursuivi par la justice, le président de la République opposait une fin de non-recevoir. Au lendemain de sa réélection, plusieurs de ses proches étaient encore montés au créneau pour lui demander de ne pas le reconduire comme secrétaire général de l’Élysée. Emmanuel Macron a repoussé tous les conseils et les avertissements. Il n’imaginait pas se passer d’Alexis Kohler, devenu quasiment vice-président, tant il contrôle, gouverne, tranche toutes les décisions de l’État.