C’est un nouveau scandale qui éclabousse la préfectorale, une flétrissure supplémentaire pour la police nationale, et une casserole de plus pour la galaxie sarkozyste. Mais ce n’est pas que cela. La chute du préfet Alain Gardère, 59 ans, mis en examen pour « corruption passive », « prise illégale d’intérêts », « recel d’abus de biens sociaux » et « détournement de fonds publics », prononcée le 21 janvier, après 48 heures de garde à vue, risque de jeter une lumière très crue sur certaines mœurs dans les milieux de la police, de la sécurité et des affaires, et de déclencher une véritable opération « mains propres ». Selon des informations obtenues par Mediapart, l’instruction menée par la juge Aude Buresi, du pôle financier de Paris, porte sur des faits graves et répétés, voire habituels.
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Ce que révèle la chute vertigineuse du préfet Gardère
Mis en examen pour corruption, le grand flic sarkozyste Alain Gardère rendait de nombreux services à des chefs d’entreprise, et était récompensé en retour, selon les informations obtenues par Mediapart.
4 février 2016 à 18h19