L’estimant « menacée » par des « forces obscurantistes » et « séparatistes », le chef de l’État a livré sa vision de la République, vendredi, au Panthéon. Une approche conservatrice qui a tout pour satisfaire son nouvel électorat de droite.
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« Il« Il y a urgence. » C’est en ces termes que l’Élysée a justifié le discours prononcé vendredi par Emmanuel Macron, depuis le Panthéon, à l’occasion des 150 ans de la proclamation de la IIIe République, le 4 septembre 1870, qui a marqué la chute du Second Empire. « Nous sommes dans un temps historique où il y a une coagulation étonnante de forces hétéroclites qui ont pour projet initial de s’en prendre à la République et ce qu’elle emporte avec elle », a fait valoir l’entourage du chef de l’État.