C’est peu dire que Bernard Tapie est dans une position délicate. En le condamnant, jeudi 3 décembre, à restituer l’intégralité des sommes qu’il a indûment perçues au terme de l’arbitrage frauduleux, soit 404 millions d’euros, majorés des intérêts courant depuis 2008 (lire Tapie ruiné, la Sarkozie en danger), la cour d’appel de Paris a replacé l’homme d’affaires dans la situation financière catastrophique où il se trouvait jusqu’en 2008 : en situation de faillite. En somme, il a bien peu de chances de pouvoir rendre tout l’argent qui lui est maintenant réclamé par son adversaire, le Consortium de réalisation (CDR, la structure publique de défaisance qui a repris en 1995 les actifs pourris de l’ex-Crédit lyonnais).
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