Catholiques, protestants ou juifs, des représentants des cultes racontent à Mediapart la confusion qui règne, sur la laïcité, au sein de l’exécutif. Et comment ils ont tenté d’éviter le pire. Alors que le Conseil d’État examinait hier l’avant-projet de loi, l’un d’eux prévient : « Tout le monde a à [y] perdre. »
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En public, le soutien au gouvernement est affiché. En coulisse, le ton est tout autre. Jusqu’à la dernière minute, les services juridiques des grandes fédérations religieuses ont bataillé pour faire plier l’exécutif sur son projet de loi « séparatisme », rebaptisé « projet de loi confortant les principes républicains ». Le texte devrait d’ailleurs bouger encore, après l’avis du Conseil d’État (qui devait être rendu hier) et jusqu’à son adoption en conseil des ministres prévue le 9 décembre, jour anniversaire de la loi de 1905. D’abord annoncé pour lutter contre le « communautarisme » puis le « séparatisme islamique », il n’a cessé de se reconfigurer, au gré des attentats et des coups de menton de l’exécutif. Il se referme aujourd’hui comme un piège sur l’ensemble des cultes.
Mardi 2 août, une majorité d’électeurs de l’État américain du Midwest a rejeté un amendement à la Constitution locale qui aurait permis la restriction, voire l’interdiction, du droit à l’avortement. Il s’agissait du premier test électoral depuis la révocation de l’arrêt « Roe v. Wade » en juin.
À la suite d’une révolte des emprunteurs, le pouvoir a dû réagir pour stabiliser la situation, mais le vrai problème reste son incapacité à construire un nouveau modèle économique.
Le 20 juillet, des milliers de colons israéliens se sont donné rendez-vous aux quatre coins de la Cisjordanie pour y créer dix nouveaux avant-postes en une soirée, espérant influencer la politique du gouvernement. Au grand dam des Palestiniens, qui voient de plus en plus de terres confisquées, et la violence des colons s’intensifier.
Les vagues de chaleur océanique s’intensifient, comme l’alerte la climatologue du Giec Valérie Masson-Delmotte. Elles causent le blanchissement et la dégradation des récifs coralliens, la mortalité de masse d’oiseaux marins, mais aussi des risques pour la santé humaine à cause de la prolifération d’algues toxiques.
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