L’argent libyen de Sarkozy Enquête

« Association de malfaiteurs » : trois mots au cœur de l’enquête libyenne

Dans l’affaire libyenne, de façon inédite, les magistrats ont eu recours aux moyens juridiques utilisés, par exemple, contre le grand banditisme. En témoigne la qualification « association de malfaiteurs », qui vise notamment Nicolas Sarkozy. 

Fabrice Arfi et Karl Laske

De tous les délits présumés pour lesquels Nicolas Sarkozy va être jugé dans l’affaire des financements libyens, c’est le plus infamant. Il tient en trois mots : association de malfaiteurs. Jamais, dans l’histoire pénale française, un ancien président de la République n’avait été poursuivi pour cette incrimination, a fortiori pour des faits que l’accusation lui reproche d’avoir commis quand il était au sommet de l’État français, d’abord au ministère de l’intérieur puis à l’Élysée.

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