Après les « illettrées », les « fainéants » et « les gens qui ne sont rien », le président suscite la polémique en s’en prenant à ceux qui « foutent le bordel ». Malgré les exégèses de l’Élysée, ses « petites phrases » façonnent une image dont il aura du mal à se départir.
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À chaque nouvelle sortie polémique, la même argumentation. Emmanuel Macron « assume » ses propos, y compris lorsqu’ils ressemblent à une « forme de provocation ». Mais très vite, il regrette l’emballement médiatique, le fait qu’on oublie le contexte dans lequel ils ont été formulés et les interprétations forcément réductrices de sa « pensée complexe ». La phrase qu’il a prononcée, mercredi 4 octobre, lors de son déplacement à Égletons (Corrèze) pour présenter la future réforme de la formation professionnelle, de l’apprentissage et de l’assurance-chômage, n’a pas dérogé à la règle.
Mardi 2 août, une majorité d’électeurs de l’État américain du Midwest a rejeté un amendement à la Constitution locale qui aurait permis la restriction, voire l’interdiction, du droit à l’avortement. Il s’agissait du premier test électoral depuis la révocation de l’arrêt « Roe v. Wade » en juin.
À la suite d’une révolte des emprunteurs, le pouvoir a dû réagir pour stabiliser la situation, mais le vrai problème reste son incapacité à construire un nouveau modèle économique.
Le 20 juillet, des milliers de colons israéliens se sont donné rendez-vous aux quatre coins de la Cisjordanie pour y créer dix nouveaux avant-postes en une soirée, espérant influencer la politique du gouvernement. Au grand dam des Palestiniens, qui voient de plus en plus de terres confisquées, et la violence des colons s’intensifier.
Les vagues de chaleur océanique s’intensifient, comme l’alerte la climatologue du Giec Valérie Masson-Delmotte. Elles causent le blanchissement et la dégradation des récifs coralliens, la mortalité de masse d’oiseaux marins, mais aussi des risques pour la santé humaine à cause de la prolifération d’algues toxiques.
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