Le tribunal condamne Alexandre Benalla et son « sentiment d’impunité »
Considérant son comportement comme « inadmissible et insupportable au corps social », le tribunal a condamné l’ancien collaborateur d’Emmanuel Macron à trois ans de prison, dont un ferme, dans les affaires des violences du 1er-Mai, du selfie armé et des passeports diplomatiques.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
Le jugement vient tout juste d’être prononcé. Dans la salle d’audience, les jeunes gens qui avaient été molestés le 1er mai 2018 place de la Contrescarpe et au Jardin des plantes s’étreignent avec de larges sourires. Dans le coin opposé, Alexandre Benalla, légèrement sonné, discute de longues minutes avec son avocate. Ce vendredi 5 novembre, la Xe chambre correctionnelle de Paris, présidée par Isabelle Prévost-Desprez, vient de condamner sévèrement l’ancien « monsieur sécurité » d’Emmanuel Macron et (dans une moindre mesure) son acolyte Vincent Crase, qui devront en outre verser des dommages et intérêts aux parties civiles.
L’arrivée au pouvoir de Xi Jinping il y a près de dix ans a été marquée par un durcissement du contrôle du débat public en Chine, en particulier sur les réseaux sociaux. Les critiques de la politique « zéro Covid » ou de la guerre déclenchée en Ukraine par l’allié russe viennent d’en faire les frais.
Après quelque 150 projections-débats dans des cinémas partout en France, « Media Crash » est désormais disponible sur Mediapart, avec des bonus. Le film a suscité l’inquiétude des dizaines de milliers de spectateurs qui l’ont déjà vu, face à la mainmise sur l’information de quelques propriétaires milliardaires, aux censures qu’il révèle et à la fin annoncée de la redevance.
par
Valentine Oberti
et Luc Hermann (Premières lignes)
Attentats du 13-Novembre : les grands entretiens
— Entretien
Le commissaire divisionnaire SI 562 – le nom de code le désignant – a dirigé la section chargée des enquêtes judiciaires liées au terrorisme islamique à la DGSI, entre 2013 et 2020. Il offre à Mediapart une plongée inédite dans les arcanes du service de renseignement.
L’affaire Patrick Poivre d’Arvor est symptomatique de la culture de l’impunité et de la tolérance sociale qui a longtemps prévalu, notamment dans les entreprises, concernant les comportements sexuels problématiques. Elle est aussi le reflet du chemin qu’il nous reste à parcourir.
Actionnaires directs et indirects : Société pour l’Indépendance de Mediapart, Fonds pour une Presse Libre, Association pour le droit de savoir
Rédaction et administration : 127 avenue Ledru-Rollin, 75011 Paris
Courriel : contact@mediapart.fr
Téléphone : + 33 (0) 1 44 68 99 08
Propriétaire, éditeur, imprimeur : Société Editrice de Mediapart
Abonnement : pour toute information, question ou conseil, le service abonnés de Mediapart peut être contacté par courriel à l’adresse : serviceabonnement@mediapart.fr ou par courrier à l'adresse : Service abonnés Mediapart, 11 place Charles de Gaulle 86000 Poitiers. Vous pouvez également adresser vos courriers à Société Editrice de Mediapart, 127 avenue Ledru-Rollin, 75011 Paris.