Discriminations Chronique

Vus à la télé, ces corps racisés qu’on voudrait mater

Comme le démontre la polémique récente dont a été l’objet l’humoriste Merwane Benlazar, dès que les personnalités noires ou arabes émergent dans l’espace public, elles sont soumises à des critiques racistes virulentes qui visent à les discréditer pour mieux les faire disparaître.

Douce Dibondo

« Islamiste », « hautaine », « vulgaire », « incompréhensible » : le harcèlement médiatique et sur les réseaux sociaux que subissent les personnes racisées qui osent s’exposer dans l’espace public tape toujours là où ça fait mal, avec des qualificatifs dénigrants et stéréotypés. Pour l’humoriste Merwane Benlazar, ça n’a pas loupé. Interpellée lors d’une session de questions au gouvernement au Sénat, Rachida Dati, ministre de la culture, a annoncé que « suite à ces propos [tenus selon la ministre sur les réseaux sociaux, ndlr], France Télévisions en a tiré les conséquences, il ne sera plus à l’antenne ».

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