L’argent libyen de Sarkozy Chronique

Au procès des financements libyens, sur les traces d’un certain « A. D. »

Alexandre Djouhri a nié ses démarches pour effacer l’ardoise fiscale du Libyen Bachir Saleh. Mais l’utilisation des comptes des richissimes cousins saoudiens pour blanchir l’argent de l’intermédiaire a été démontrée lors de l’audition d’un ancien banquier suisse.

Karl Laske

« C’est ubuesque !, s’exclame le procureur Quentin Dandoy, face à Alexandre Djouhri. On parle de deux fax au sujet d’une villa dont vous avez reconnu avoir été le porteur de parts. Ces fax sont adressés à Claude Guéant “de la part de A. D.” et ça fait vingt minutes qu’on est en train de se demander si vous les avez envoyés, et vous persistez à nier l’évidence. Soyez sérieux, essayez au moins de respecter notre intelligence ! »

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