Une loi mussolinienne appliquée en France ? Le cas Vincenzo Vecchi inquiète

En vertu d’une loi italienne de 1930, la Cour de cassation pourrait remettre à l’Italie le militant altermondialiste réfugié en France depuis plus de dix ans, au moment où le post-fascisme accède au pouvoir dans la péninsule. La gauche s’y oppose fermement.

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Traits tirés et mines inquiètes. Le 5 octobre, à l’Assemblée nationale où ils ont convoqué la presse sous l’égide du député communiste Pierre Dharréville, les membres du comité de soutien à Vincenzo Vecchi ne cachent pas leur angoisse et leur fatigue. Ce collectif composé majoritairement d’habitant·es de Rochefort-en-Terre (Morbihan) est engagé dans une lutte homérique depuis trois ans en défense du ressortissant italien de 52 ans, qui vit dans ce village breton depuis plus de dix ans, et que la justice italienne réclame pour qu’il purge une peine de douze ans et six mois de prison, pour avoir manifesté contre le G8 à Gênes en 2001.

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