Deux semaines après son élection, Emmanuel Macron est officiellement investi samedi pour un second mandat. Le reste attendra, du choix du premier ministre aux premiers marqueurs politiques du quinquennat. Tout juste le chef de l’État a-t-il ficelé un accord électoral qui lui garantit, en cas de victoire aux législatives, une majorité à sa main.
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IlIl ne manque que les tapes dans le dos et les chips sur la table. Les quatre hommes qui font face à la presse, ce jeudi 5 mai, ne sont pas seulement là pour présenter les contours de la future majorité qu’ils entendent incarner. Ils sont venus mettre en scène leur « unité » et l’harmonie de leur alliage. Entre eux, les négociations ont été « un moment heureux », assure le président du MoDem, François Bayrou, qui évoque « le meilleur climat » de discussions de sa carrière politique. Richard Ferrand, le président de l’Assemblée nationale, abonde : « On s’est bien marrés. »