Manuel Valls, l’autoritaire Analyse

Au congrès du PS, Valls enclenche le pilote automatique

Au congrès du PS, le premier ministre a donné tous les gages pour satisfaire un parti très affaibli après trois ans d'exercice du pouvoir. Mais il n'a rien dit de sa feuille de route pour les deux ans à venir. François Hollande continue d'attendre son heure.

Lénaïg Bredoux

Poitiers, de notre envoyée spéciale.-  « C’est crépusculaire. » Au congrès du Parti socialiste, les membres du gouvernement et leurs conseillers sont aussi dubitatifs que les militants encore actifs dans le parti au pouvoir. Le premier ministre Manuel Valls a bien sûr été ovationné. Il a fait se lever la salle pour saluer François Hollande, « un grand président ». Il n’y a pas de drame, ni de sifflets, à peine des débats. La majorité du PS soutient le gouvernement et le chef de l’État continue de croire à sa réélection. Mais sans que l’on sache bien comment, pourquoi et par qui il serait à nouveau porté au pouvoir en 2017. « C’est le mystère de ce quinquennat », glisse le député Christian Paul, chef de file des ailes gauche lors de ce congrès (motion B).

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