Urgences: la hiérarchie médicale snobe les paramédicaux en grève

Depuis deux mois, les paramédicaux des urgences animent un mouvement social inédit. Pour leur répondre, Agnès Buzyn a fait quelques annonces… devant les médecins urgentistes, satisfaits par les annonces. Le vieux système du paternalisme médical perdure. Les paramédicaux, eux, pensent n’avoir rien obtenu, et appellent à durcir le mouvement.

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Jeudi 6 juin, la ministre de la santé Agnès Buzyn devait être au Sénat pour la présentation du projet de loi « Ma santé 2022 ». Mais à la dernière minute, elle a fait l’effort de se libérer pour s’exprimer devant les médecins urgentistes, réunis en congrès à Paris. Les paramédicaux du collectif Inter-urgences qui l’ont contrainte à bouleverser son agenda, étaient eux devant son ministère, ce même jour : un petit millier de personnes, venues de Paris, Saint-Nazaire, Bordeaux, Mulhouse, Lons-le-Saunier. Ils n’ont eu droit qu’à une entrevue avec son directeur de cabinet, dont il n’est « rien » sorti. Ils appellent donc à « durcir le mouvement ».

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