France Parti pris

Colère dans la rue, chamailleries à l'Assemblée

La journée d'action contre la réforme des retraites modifie la donne pour Nicolas Sarkozy, déjà englué dans l'affaire Bettencourt-Woerth. Mais si la colère de la rue s'est exprimée avec force, l'opposition semble irrésolue ou hésitante. Parti pris.

Laurent Mauduit

Il est des événements qui sont, par avance, presque prévisibles. La journée du 7 septembre est de ceux-là. Voulant imposer sans véritable concertation une réforme des retraites, qui fait l'unanimité des syndicats contre elle et qui est jugée très sévèrement par l'opinion, Nicolas Sarkozy savait qu'il prenait le risque de déclencher la colère de la rue. C'est ce qui est advenu, au-delà encore de ce qu'il pouvait craindre, avec des cortèges dans toute la France nettement plus massifs que ceux de la précédente journée d'action, celle du 24 juin.

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