France

Malgré les recrues des quartiers populaires, le rugby conserve son entre-soi

Le rugby dont la dixième Coupe du monde débute vendredi en France demeure un espace d’initiés. Illustration à Toulouse, où le club de la ville, cador européen, va dans les cités mais n’y n’attire guère le public.

Emmanuel Riondé

Toulouse (Haute-Garonne).– Le rugby est-il un sport de Blancs racistes ? En 1995, la remise du trophée Webb-Ellis par Nelson Mandela à François Pienaar, capitaine d’une Afrique du Sud fraîchement débarrassée de l’apartheid, avait symboliquement réglé la question à l’échelle planétaire. À quelques jours du début de la Coupe du monde en France, « l’affaire Chalureau » – du nom de ce joueur condamné en première instance pour avoir, en 2020 dans un parking à Toulouse, frappé deux autres joueurs et les avoir traités de « bougnoules » (il a fait appel) – la repose à l’échelle nationale.

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