Télé publique: sueurs froides pour la majorité au Sénat
Alors que les sénateurs ont entamé mercredi l'examen du texte sur l'audiovisuel public, le gouvernement a été chahuté, jusque dans ses rangs. Les socialistes ont quitté l'hémicycle pour protester contre la suppression déjà effective de la publicité. Et les centristes, sans qui l'UMP n'atteint pas la majorité, ont brandi leur principale revendication: une hausse significative de la redevance.
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À la minute où démarrait le débat sur l'audiovisuel public, mercredi 7 janvier, les sénateurs socialistes et communistes ont quitté l'hémicycle, pour protester contre la suppression de la publicité effective 48 heures plus tôt sur France Télévisions – avant même qu'ils n'aient examiné cette mesure phare incluse dans le projet de loi. En effet, l'abandon de la réclame après 20h00 avait été acté fin décembre par le conseil d'administration de France Télévisions, sur injonction du gouvernement, à l'issue du seul vote de l'Assemblée nationale. «Nous refusons de vous écouter», a lancé le patron du groupe PS, Jean-Pierre Bel, à la ministre de la culture, Christine Albanel, puisque «notre rôle consistera à entériner des décisions déjà prises».
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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