France

Télé publique: sueurs froides pour la majorité au Sénat

Alors que les sénateurs ont entamé mercredi l'examen du texte sur l'audiovisuel public, le gouvernement a été chahuté, jusque dans ses rangs. Les socialistes ont quitté l'hémicycle pour protester contre la suppression déjà effective de la publicité. Et les centristes, sans qui l'UMP n'atteint pas la majorité, ont brandi leur principale revendication: une hausse significative de la redevance.

La lecture des articles est réservée aux abonné·es. Se connecter

À la minute où démarrait le débat sur l'audiovisuel public, mercredi 7 janvier, les sénateurs socialistes et communistes ont quitté l'hémicycle, pour protester contre la suppression de la publicité effective 48 heures plus tôt sur France Télévisions – avant même qu'ils n'aient examiné cette mesure phare incluse dans le projet de loi. En effet, l'abandon de la réclame après 20h00 avait été acté fin décembre par le conseil d'administration de France Télévisions, sur injonction du gouvernement, à l'issue du seul vote de l'Assemblée nationale. «Nous refusons de vous écouter», a lancé le patron du groupe PS, Jean-Pierre Bel, à la ministre de la culture, Christine Albanel, puisque «notre rôle consistera à entériner des décisions déjà prises».

1€ pour 15 jours

Résiliable en ligne à tout moment

Je m’abonne

L’info part de là

Soutenez un journal 100% indépendant : sans subventions, sans publicités, sans actionnaires

Tirez votre information d’une source de confiance

Accédez en exclusivité aux révélations d’un journal d’investigation

Déjà abonné ?

Mot de passe oublié

Voir la Une du Journal