« Changeons la donne » : c’est le slogan du 4e plan autisme. Le gouvernement parle de « stratégie », le mot à la mode qui implique une vision de long terme. Ce nouveau plan est en effet ambitieux, au moins dans sa finalité. Il veut « faire sa juste place, au milieu de tous, à l’enfant et à l’adulte différents. Des bancs de l’école à ceux de l’entreprise, du club de sport à la bibliothèque, du centre de loisirs au voyage organisé ». Mais on part de loin, comme l’a reconnu le premier ministre Édouard Philippe, qui a rapporté la parole d’une mère : « La fatalité, c’est de naître autiste en France. Ce constat est fondé », a-t-il reconnu.
Vous êtes abonné(e) Identifiez-vous
Pas encore abonné(e) ? Rejoignez-nous
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Mediapart.
Abonnez-vous