Assommé par une litanie de défaites, le PS cherche comment rectifier le tir
16,6%. Soit, à peu de choses près, le même score que Lionel Jospin le 21 avril 2002. Si Martine Aubry n'envisage pas de démissionner, le PS est contraint à une profonde rénovation. Outre une réorganisation conséquente de la direction, le débat autour des primaires ouvertes à la prochaine présidentielle pourrait s'accélérer. Les écologistes sont désormais dans une position de force pour préparer les élections régionales de 2010.
MartineMartine Aubry espérait obtenir un score avoisinant les 20-22%, entre celui de Michel Rocard en 1994 (14,5%) et celui de François Hollande en 2004 (28,5%). Finalement, elle fait tout juste mieux que le premier, avec 16,6%. Surtout, pour la première fois dans une élection nationale depuis les législatives de 1973, où ils étaient à touche-touche avec le PCF (21,4% contre 21,2%), les socialistes sont contestés dans leur leadership à gauche, par l'alliance Europe-Ecologie autour de Daniel Cohn-Bendit, Eva Joly et José Bové (16,2%).