« Sans justice, il n’y aura pas d’apaisement dans les quartiers populaires »
La demande de justice est, pour le sociologue Samir Hadj Belgacem, l’élément clé pour comprendre les révoltes urbaines qu’a connues le pays ces derniers jours. A fortiori pour les jeunes des quartiers populaires, « cibles faciles » pour la police et que l’on considère à tort « comme des adultes ».
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LeLe sociologue Samir Hadj Belgacem, maître de conférences à l’université Jean-Monnet à Saint-Étienne (Loire), revient sur les révoltes urbaines qui ont secoué la France ces derniers jours. Spécialiste de la mobilisation politique dans les quartiers populaires, auteur d’une enquête de terrain sur les émeutes de 2005, le sociologue évoque la permanence de certains motifs à chaque affaire de violences policières, l’avenir bouché promis aux jeunes fauteurs de troubles et surtout « l’angle mort » du débat : la demande de justice.