Crack à Paris : une justice d’abattage pour les toxicomanes étrangers menacés d’expulsion

Des étrangers interpellés cette semaine à Paris ont défilé vendredi devant le juge pour contester leur enfermement en rétention, près de l’aéroport de Roissy, en vue de leur expulsion. Certains, en état de grande vulnérabilité, ne comprenaient pas ce qui se jouait pour eux.

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Une audience exceptionnelle s’est tenue, vendredi 7 octobre, jusque tard dans la soirée, dans une salle qui jouxte le centre de rétention administrative (CRA) du Mesnil-Amelot. Dans cette annexe du tribunal judiciaire de Meaux, 27 hommes – de nationalités malienne, algérienne, ivoirienne, guinéenne ou encore croate – contestaient leur placement en rétention survenu mercredi, ordonné par le préfet de police de Paris dans le cadre du démantèlement du campement du square Forceval (XIXe arrondissement), immense lieu de consommation et de trafic de drogues, en particulier du crack.

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