Un «Mouvement commun» pour dépasser les vieux partis de gauche
Le député socialiste Pouria Amirshahi lance ce dimanche le « Mouvement commun », qui espère être une plateforme de « reconquête idéologique » rassemblant responsables politiques de tous bords à gauche, militants associatifs et syndicaux, et citoyens. Pour Mediapart, il explique les contours et l'ambition de cette nouvelle organisation, loin du « poison de la présidentielle » et avec Podemos comme modèle assumé.
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Il ne veut pas que ce soit un parti de plus, mais un endroit où « il faudra que les militants habitués au militantisme aient l’humilité de laisser la place aux autres ». Ce samedi, Pouria Amirshahi lance le « Mouvement commun » à Montreuil (Seine-Saint-Denis), à la suite d'un appel signé pour l'heure par 1 500 personnes (lire la boîte noire en pied de cet article), au milieu desquelles on retrouve pêle-mêle des acteurs associatifs et syndicaux, des universitaires ou des artistes, aux côtés de simples citoyens et de personnalités politiques de tous bords (notamment Pierre Laurent, Clémentine Autain, Cécile Duflot, Christian Paul ou Édouard Martin).
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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