Libertés publiques

Féminicides : à Roanne, la municipalité veut sanctionner les colleuses

L’adjoint à la sécurité réclame 1 070 euros à une militante féministe ayant participé au collage de trois affiches dénonçant les violences sexuelles. « Les violences contre les femmes sont prises en compte au niveau national. Laissez faire les professionnels », lui a-t-il notamment affirmé.

Jérôme Hourdeaux et Camille Polloni

Jeudi 9 février, à 18 h 30, une demi-heure avant l’ouverture du conseil municipal de Roanne (Loire), une manifestation devait se tenir devant la mairie pour protester contre la décision de la ville, dirigée par la droite, de sanctionner une militante féministe accusée d’avoir collé des affiches dénonçant les violences sexistes et sexuelles.

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