Santé

Des personnes intersexes dénoncent les médecins qui « mutilent »  

La semaine dernière, des collages sont apparus sur l’hôpital Robert-Debré, dénonçant les interventions précoces menées sur des enfants intersexes sans leur consentement. Alors que ces prises en charge vont à l’encontre de préconisations nationales et européennes, un arrêté de « bonnes pratiques » est censé bientôt les encadrer. Dont une première version a été retoquée par la Haute Autorité de santé.

Lilas Pepy

Il est 23 h 47 lorsque six ombres s’enfoncent dans les rues du XXe arrondissement de Paris, ce lundi 27 juin. Elles achèvent leur action de collage, sur les murs de l’hôpital pédiatrique Robert-Debré. À gauche de l’entrée principale, on peut lire : « À l’hôpital Debré, les enfants intersexes sont mutilé·e·s. » Et de l’autre côté du boulevard : « Enfants intersexes mutilé·e·s, médecins criminels, État complice. »

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