Régionales 2015, vote sous état d'urgence Analyse

La droite veut asphyxier Nicolas Sarkozy

Les adversaires de Nicolas Sarkozy n'ont pas attendu le second tour pour commencer à l'attaquer sur sa stratégie, ses obsessions et son bilan. À leurs yeux, l'ex-chef de l'État est l'un des premiers responsables de la montée du FN. Fini le temps du rassemblement en carton-pâte et des sourires forcés. Les hostilités sont ouvertes.

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Ils ne peuvent pas s’en empêcher. Le patron des députés LR (ex-UMP), Christian Jacob, a eu beau plaider dès lundi que « si tout le monde pouvait se taire pendant une semaine, ce serait très bien », personne ne l’a écouté. La tentation est bien trop forte. Voilà un an que les adversaires de Nicolas Sarkozy et leurs soutiens se prêtent tant bien que mal au jeu du rassemblement Potemkine imposé par l’ex-chef de l’État. Un an qu’ils le voient renouer avec ses obsessions et entraîner l’ensemble de la droite par le fond. Ils auraient pu attendre encore quelques jours, mais les mauvais résultats enregistrés par l’opposition au premier tour des régionales sont une trop belle occasion. Difficile de passer à côté.

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