Aux assises de Bobigny: Amine Bentounsi, tué par un policier d'une balle dans le dos
Le 21 avril 2012, un policier tue Amine Bentounsi, un délinquant en fuite, d'une balle dans le dos. Dès les premiers jours, sur fond de possible bavure, l'affaire mobilise syndicats et politiques, jusqu'au président d'alors, Nicolas Sarkozy. Près de quatre ans plus tard, le procès s'ouvre ce lundi devant la cour d'assises de Bobigny, dans un climat de forte tension.
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La mort d’Amine Bentounsi remonte à avril 2012, mais le procès qui s’ouvre ce lundi à Bobigny (Seine-Saint-Denis) traversera beaucoup des débats actuels touchant aux forces de l’ordre. Ce 11 janvier, un an après que les policiers, nouveaux héros de la société française, eurent été acclamés lors de marches contre le terrorisme, l’un d’entre eux sera jugé, fait rarissime, par une cour d’assises et donc un jury populaire, pour avoir tué un délinquant en cavale qui tentait d’échapper à un contrôle. Factuellement, l’enjeu du procès se résume à une question : ce policier peut-il se prévaloir de la légitime défense alors qu’il a tué le fugitif d’une balle dans le dos ?
De nombreux témoignages et des documents obtenus par Mediapart montrent ce qui est proposé par ce prestigieux établissement catholique. Une quinzaine d'anciens élèves racontent les « humiliations » et les « souffrances » vécues.
La mort d’un bébé survenue la semaine dernière à Lyon a provoqué la stupéfaction. Mais depuis de longs mois, les conditions d’accueil en crèche se dégradent. Et des professionnels, des experts ou représentants du secteur tirent la sonnette d’alarme. Témoignages.
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