Malgré ses promesses de campagne, c’est le président de la République qui décide de tout, ou presque. Provoquant parfois le désarroi de sa majorité et même de ses collaborateurs.
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« Je« Je me suis fait avoir par votre organisation, à Jean-Marc et à toi. » En ce mois d’avril, Claude Bartolone, le président de l’Assemblée nationale, est furieux et il le fait savoir à François Hollande. Il a découvert à la télé les propositions du président de la République après les aveux de Jérôme Cahuzac. « Barto » avait été reçu à Matignon par Jean-Marc Ayrault, il avait plaidé sa cause et croyait avoir été entendu. Alors quand il regarde le président de la République imposer la transparence du patrimoine des députés, « (sa) mâchoire a failli se décrocher », raconte-il des mois après. « François Hollande est le plus convivial mais aussi le plus solitaire. C’est même le plus grand solitaire de la République. Cela complique les choses », dit encore Bartolone.